Le 11 juin 1948, le Sénat américain adopte la résolution Vandenberg en faveur de l'association des États-Unis par les voies constitutionnelles à des mesures régionales ou collectives, fondées sur une aide individuelle ou mutuelle, effective et continue.
"...28 octobre 1948...Le Pacte atlantique est en vue - L'oncle Sam: " Avant que ce gros personnage à côté te prenne, je t'épouse avec tous tes enfants rachitiques...". Le 30 octobre 1948, face à la menace soviétique, le caricaturiste Ernst Maria Lang illustre le soulagement de l'Europe qui voit sa défense bientôt garantie par une alliance militaire avec les États-Unis.
Le 11 décembre 1948, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel commente les efforts menés par les États-Unis pour créer une alliance militaire entre les pays occidentaux.
"Le parapluie transatlantique- Il semblerait qu'il y ait une objection constitutionnelle à l'ouvrir entièrement". Le 23 février 1949, dans le cadre des négociations sur la mise en place d'une nouvelle alliance militaire, le caricaturiste britannique Ernest Howard Shepard illustre la volonté des États-Unis de protéger l'Europe de l'Ouest contre la menace communiste.
Le 22 janvier 1949, l'hebdomadaire viennois Die österreichische Furche analyse les conséquences pour le Pacte atlantique de la création d'une fédération européenne et rappelle qu'une solution à la question de la Ruhr est indispensable à l'établissement d'une paix durable en Europe.
"Mirage". Le 25 février 1949, le périodique allemand Europa-Kurier publie une caricature sur les errances d'une Europe occidentale à la recherche de son unité et attirée par la perspective d'alliance militaire avec les États-Unis.
Le 26 février 1949, le quotidien communiste français Le Patriote mosellan critique les paroles rassurantes du ministre britannique des Affaires étrangères Ernest Bevin sur l'importance du futur Pacte atlantique et les compare aux propos euphoriques du Premier ministre britannique Arthur Neville Chamberlain en 1939 concernant les Accords de Munich. Pour Le Patriote mosellan, cette alliance militaire entre les pays occidentaux et les États-Unis est un nouvel outil au service de la guerre et non de la paix.
Le 4 avril 1949, la Belgique, le Canada, le Danemark, les États-Unis, la France, l'Islande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni signent à Washington le traité de l'Atlantique Nord. Il entre en vigueur le 24 août 1949.
Le 4 avril 1949, Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, prononce à Washington un discours lors de la cérémonie organisée pour la signature officielle du traité de l'Atlantique Nord.
La signature du traité de l'Atlantique Nord se déroule le 4 avril 1949 dans le "Grand auditorium" du Département d'État à Washington. Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, y prononce un discours sur l'importance de la nouvelle alliance militaire.
Lors de la signature à Washington le 4 avril 1949 du traité de l'Atlantique Nord, le président américain Harry Truman prononce un discours sur l'importance de la future alliance et sur la nécessité de maintenir la paix dans le monde.
Carte illustrant la signature à Washington, le 4 avril 1949, du traité de l'Atlantique Nord et les douze États fondateurs de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Le traité entre en vigueur le 24 août 1949.
Le 4 avril 1949, Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, prononce à Washington un discours à l'occasion de la signature de l'accord instituant l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, après la signature du traité instituant l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, sous le portrait de Lafayette à l'ambassade de France à Washington en avril 1949.
A l'occasion de la signature, le 4 avril 1949 à Washington, du Traité de l'Atlantique Nord, Paul-Henri Spaak, Premier ministre belge, prononce un discours dans lequel il souligne l'importance de l'OTAN pour assurer la paix dans le monde.
Dans le discours qu'il prononce à Washington le 4 avril 1949 lors de la signature du traité instituant l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, le président américain Harry S. Truman souligne l'importance de la paix et de la prospérité pour l'Alliance atlantique.
Le 4 avril 1949, les ministres des Affaires étrangères de la Belgique, du Canada, du Danemark, des États-Unis, de la France, de l'Islande, de l'Italie, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal et du Royaume-Uni signent à Washington le Traité de l'Atlantique Nord.
Jean Chauvel, secrétaire général du ministère français des Affaires étrangères, se souvient dans ses Mémoires, des négociations multilatérales en vue de la mise en place d'un nouveau système de sécurité occidental. Ces négociations aboutissent à la signature, le 4 avril 1949 à Washington, du traité de l'Atlantique Nord.
Le 24 août 1949, le président américain Harry Truman signe à Washington la convention d'application du Traité de l'Atlantique Nord. Derrière lui, de g. à dr. : Sir Frederick Hoyer Millar (Royaume-Uni), Henrik de Kauffmann (Danemark), W. D. Matthews (Canada), Louis Johnson (secrétaire américain à la Défense), Wilhelm Munthe de Morgenstierne (Norvège), Henri Bonnet (France), Pedro Theotonio Pereira (Portugal), Dean Acheson (secrétaire d'État américain), O. Reuchlin (Pays-Bas) et Mario Lucielli (Italie).
Le 2 avril 1951, Vincent Auriol, président de la République française, prononce un discours à Rocquencourt, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture du Supreme Headquarters Allied Powers Europe (SHAPE). Le Grand Quartier général des Puissances alliées en Europe (SHAPE) a été créé, dans le cadre d'un effort visant à mettre en place une force militaire de l'OTAN intégrée et efficace.
En avril 1951, le Grand Quartier général des Puissances alliées en Europe - le Supreme Headquarters Allied Powers Europe (SHAPE) - s'installe près de Paris, à Rocquencourt jusqu'en 1967, date à laquelle il s'installera définitivement à Casteau, près de Mons, en Belgique.
Le protocole au Traité de l'Atlantique Nord relatif à l'accession de la Grèce et de la Turquie est signé à Londres le 22 octobre 1951. Le 18 février 1952, la Grèce et la Turquie deviennent officiellement membres de l'OTAN.
Le 22 octobre 1951, les suppléants au Conseil de l'Atlantique Nord signent à Londres le Protocole du Traité de l'Atlantique Nord relatif à l'accession de la Grèce et de la Turquie (qui deviendront officiellement membres le 18 février 1952). De g. à dr.: Tjarda van Starkenborgh-Stachouwer (Pays-Bas), André De Staerke (Belgique), L. Dana Wilgress (Canada), Hervé Alphand (France), Gunnlaugur Petursson (Islande), Soren C. Sommerfelt (Norvège), M. De Steensen-Leth (Danemark), Alberto Rossi Longhi (Italie), Ruy Ennes Ulrich (Portugal), André Clasen (Luxembourg), Sir Frederick Hoyer Millar (Royaume-Uni) et Charles M. Spofford (États-Unis).
"Passer en revue les troupes en carton". Le 28 février 1952, le caricaturiste britannique David Low s'interroge sur la capacité du général américain Dwight D. Eisenhower, commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), pour pallier l'infériorité numérique des forces armées européennes au sein de l'Alliance atlantique.
Le 19 mars 1949, faisant écho au Traité de Washington instituant l'OTAN, le quotidien français Le Monde s'interroge sur le rôle des Européens dans le pacte de défense de l'Atlantique Nord.
Le 19 mars 1949, le quotidien communiste français L'Humanité met en garde contre les dangers du futur traité de l'Atlantique Nord et dénonce la politique impérialiste des États-Unis.
Dans ses Mémoires, Carlo Sforza, ministre italien des Affaires étrangères se souvient des âpres débats à la Chambre parlementaire italienne à l'occasion des discussions sur le traité de l'Atlantique Nord en mars 1949.
Le 4 avril 1949, commentant la signature du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), le quotidien néerlandais De Volkskrant expose les missions qui incombent à l'Alliance atlantique et détaille le rôle joué par les États-Unis au sein de cette nouvelle organisation militaire.
Le 4 avril 1949, le caricaturiste britannique Leslie Gilbert Illingworth ironise sur le rôle joué par le leader soviétique Joseph Staline dans la naissance de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
Le 5 avril 1949, le quotidien néerlandais Het Parool annonce la signature par douze pays occidentaux du traité de l'Atlantique Nord et décrit les caractéristiques de la nouvelle organisation militaire.
Au lendemain de la signature du traité de Washington instituant l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), le quotidien communiste luxembourgeois Zeitung vum letzeburger Vollek condamne cet accord qu'il considère comme un pacte de guerre.
En avril 1949, la revue satirique allemande Der Tintenfisch illustre la "réaction de la Russie à l'égard du Pacte atlantique" et dénonce la course à l'armement atomique que poursuivent les dirigeants soviétiques.
Tandis que les membres du gouvernement italien se réunissent au Montecitorio pour discuter de l'adhésion de l'Italie au Pacte atlantique, des manifestations contre l'OTAN se déroulent dans les rues de Rome, faisant de nombreux blessés suite à l'intervention musclée des forces de police.
Le 5 avril 1949, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort analyse les répercussions du traité de l'Atlantique Nord, signé la veille à Washington, sur les futures relations Est-Ouest.
Le 5 avril 1950, le quotidien italien Corriere della Sera s'interroge sur les capacités militaires de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et souligne l'importance de l'assistance militaire et financière des États-Unis pour la défense de l'Europe occidentale.
Le 20 avril 1949, la revue neérlandaise Internationale Spectator commente la signature, le 4 avril, du traité instituant l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) à Washington.
En janvier 1951, Johannes Linthorst Homan, directeur de l'intégration européenne au sein du ministère néerlandais des Affaires économiques de 1952 à 1958, dresse un bilan de la situation internationale et examine la portée de l'aide économique et militaire des États-Unis à l'Europe.
En mai 1955, l'United Aircraft Corporation, principal constructeur aéronautique américain, publie dans le quotidien italien Corriere della Sera un encart publicitaire en faveur de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
Le 15 mai 1955, l'United Aircraft Corporation, important constructeur aéronautique américain, milite dans le quotidien italien Corriere della Sera en faveur de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).